C'est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;
C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le coeur de marcher jusqu'au soir ;
A travers la tempête, et la neige, et le givre,
C'est la clarté vibrante à notre horizon noir ;
C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,
Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir ;
C'est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques
Le sommeil et le don des rêves extatiques,
Et qui refait le lit des gens pauvres et nus ;
C'est la gloire des Dieux, c'est le grenier mystique,
C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique,
C'est le portique ouvert sur les Cieux inconnus !
Ölüm, avutan da -ne çare ki- yaşatan da;
Hayatın sonu; yine de tek ümit, tek güven;
Bizi bir iksir gibi kavrayan, sarhoş eden;
Karda kışta, boralar, tipiler arasında.
Akşamlara kadar didinmek gücünü veren;
Parıldayan tek ışık, kapkaranlık dünyada;
Dört kitabın yazdığı o koskocaman handa
Mümkün artık doyup, dinlenip uyuyabilmen.
Sihirli parmaklarla, üstüne titreyerek,
Uykuların en güzelini getiren melek;
Yoksulun, çıplağın yatağını yapan eller.
Tılsımlı ambar; tanrıların şerefi, şanı;
Yoksulun dağarcığı ve en eski vatanı;
Bilinmedik göklere açılan tâk-ı zafer.