Me voici maintenant au milieu de mon âge
Je me tiens à cheval sur ma belle maison :
Des deux côtés je vois le même paysage.
Mais il n'est pas vêtu de la même saison.
Ici la terre rouge est de vigne encornée
Comme un jeune chevreuil. Le linge suspendu,
De rires, de signaux, accueille la journée ;
Là se montre l'hiver et l'honneur qui m'est dû.
Je veux bien, tu me dis encore que tu m'aimes,
Vénus. Si je n'avais pourtant parlé de toi,
Si ma maison n'était faite avec mes poèmes,
Je sentirais le vide et tomberais du toit.
Bak yarısına ulaşıverdi ömür,
Evimin damında bir at üstündeyim;
İki yandan da bir manzara gürünür,
Ama apayrı giyindikleri mevsim.
Bağ kütükleriyle boynuzlu yeryüzü
Al bir karaca. İpteki çamaşırlar
Gülüp el ederek karşılar gündüzü;
Kışım da şerefim de burada başlar.
Gene söyle bana beni sevdiğini,
Venüs. Her vakit seni söylemeseydim,
Şiirlerimle kurmasaydım bu evi,
Onu boş sayıp damdan düşüverirdim.